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La Politique américaine du Chaos ne sert pas les Intérêts européens
EU SUKKELT WEER KRITIEKLOOS ACHTER DE AMERIKAANSE OORLOGSMACHINE AAN INZAKE SYRIE. CLARK MAG WEER ‘BRUGGEN’ BOMBARDEREN, CF SERVIE 1999. NAVO- Generaal Wesley Clark vermorzelde toen 4000 onschuldige Serviers ( zie NATO Crimes in Yougoslavia tomes I en II 2 marsh-10 june 1999).
Conduite sous l’influence américaine et israélienne, la politique occidentale au Proche-Orient porte un nom : celui de stratégie du chaos. Chaos en Afghanistan, chaos en Palestine, chaos en Égypte, chaos au Liban, chaos en Irak, chaos en Syrie. Ce n’est évidemment ni le fruit du hasard, ni de quelconques maladresses mais d’une volonté machiavélique : « Diviser pour régner. »
C’est une catastrophe humanitaire avec des centaines de milliers de morts et des millions de personnes déplacées.
C’est aussi une catastrophe politique.
La politique traditionnelle de la France, monarchique comme républicaine, aux échelles du Levant était la protection des minorités chrétiennes. Nous nous acharnons à détruire les régimes qui les protégeaient en Irak, en Syrie, en attendant les répercussions au Liban.
Nous avons le plus grand mal à contenir l’immigration et le flux de réfugiés à nos frontières et nous conduisons des politiques qui multiplient leur nombre en provoquant le déplacement des populations.
Nous avions des intérêts pétroliers et économiques en Iran (qui était le premier acheteur de voitures Peugeot), nous les avons sacrifiés car, dans la guerre ethnico-religieuse entre les chiites et les sunnites, nous avons choisi, sans raison valable, les sunnites. Et la guerre contre la Syrie apparaît de plus en plus comme un simple préalable à une agression contre l’Iran. Dans la logique de Kerry et Netanyahou, la Syrie n’est qu’un simple domino à faire tomber avant de s’attaquer au gros morceau perse.
Nous nous alignons ainsi sur la position d’Israël mais aussi de l’Arabie saoudite et du Qatar, ces monarchies obscurantistes qui financent avec l’argent du pétrole des mosquées et des prédicateurs fondamentalistes en France.
Nous prétendons combattre le terrorisme islamiste mais nous soutenons les Frères musulmans et armons des séides d’Al-Qaïda.
Et mon tout sert à justifier le plus massif réseau d’espionnage du monde puisque, comme le dit Luc Rosenzweig, Saint-Jean Bouche d’or, dans Causeur de l’été 2013 : « Il n’y a pas de scandale PRISM » puisque « mieux vaut la NSA qu’Al-Qaïda ». Un Al-Qaïda que la politique occidentale depuis vingt ans ne cesse de faire prospérer… Et une NSA qui sait tout des politiciens européens ce qui ne doit pas contribuer à leur… indépendance. Sans oublier les lois liberticides qui se multiplient au nom, bien sûr, de la lutte si pratique contre le « terrorisme ».
Il est possible que le bombardement (après le bobardement) de la Syrie soit conforme aux intérêts américains (ce n’est pas sûr), israéliens, qataris ou saoudiens (c’est probable). Mais ce ne sont assurément pas les intérêts de l’Europe
article par Jean-Yves
Le Gallou
Ancien député européen, essayiste.
Président de Polémia.
L’Union européenne tente d’afficher son unité sur la Syrie
ReutersReuters – il y a 10 heures
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L’Union européenne tente d’afficher son unité sur le dossier syrien, à la veille d’un débat crucial au Congrès américain sur une éventuelle intervention militaire contre le régime de Bachar al Assad. Dans un communiqué commun, les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Huit estiment qu’une réponse claire et forte s’impose à l’attaque chimique commise le 21 août dans les environs de Damas. /Photo prise le 7 septembre 2013/REUTERS/Brian Snyder
Reuters/Reuters – L’Union européenne tente d’afficher son unité sur le dossier syrien, à la veille d’un débat crucial au Congrès américain sur une éventuelle intervention militaire contre le régime de Bachar …plus
News Monde
Syrie: soutien croissant à des frappes, selon Washington et Paris
AFP – il y a 7 minutes
SYRIE. CNN diffuse des vidéos de victimes présumées d’armes chimiques
Le Nouvel Observateur – il y a 19 minutes
Moscou: L’opposant Navalny défie le Kremlin aux municipales
20minutes.fr – il y a 19 minutes
PARIS (Reuters) – L’Union européenne a tenté d’afficher samedi son unité sur le dossier syrien, avant l’ouverture lundi d’un débat crucial au Congrès américain sur une éventuelle intervention militaire contre le régime de Bachar al Assad.
Dans un communiqué commun, les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Huit, réunis à Vilnius (Lituanie), ont estimé qu’une réponse claire et forte s’imposait à l’attaque chimique commise le 21 août dans les environs de Damas.
Ils ont jugé que tout semblait indiquer que le gouvernement syrien en était responsable, mais ne sont pas allés jusqu’à accepter le principe d’une opération militaire, même courte et ciblée comme le prônent Paris et Washington, sans l’aval des Nations unies.
François Hollande n’en a pas moins salué la position commune de l’Europe et estimé que la France n’était plus isolée.
“Au départ on peut penser qu’on est seuls quand on prend la responsabilité d’agir et de prévenir les autres que nous, parce que nous sommes la France, avons un rôle particulier mais ensuite, il y a un travail de conviction, il se fait”, a déclaré le président français lors d’un déplacement à Nice pour l’ouverture des Jeux de la francophonie.
“Au G20, nous avons progressé, maintenant l’Union européenne s’est rassemblée. J’ai contribué à cette position en indiquant que le rapport des inspecteurs (de l’Onu) serait un élément de la décision”, a-t-il ajouté.
“PAS DE SOLUTION MILITAIRE”
“Il n’y aura pas de solution militaire en Syrie. Il y aura une action militaire, il y aura une pression militaire conduisant à une solution politique et dans les meilleurs délais. C’était ce que voulaient les Européens”, a-t-il souligné.
François Hollande a confirmé qu’il s’adresserait aux Français lorsqu’il disposerait de tous les éléments, à savoir le résultat du vote du Congrès et le rapport des inspecteurs de l’Onu, “sans doute en fin de semaine” prochaine.
De son côté, Barack Obama, après avoir promis à ses compatriotes que la Syrie ne serait pas “un autre Irak ou un autre Afghanistan”, n’a pas dévoilé ses cartes.
Le président américain n’a pas décidé s’il attendra la publication du rapport des inspecteurs de l’Onu sur le recours à l’arme chimique en Syrie et conserve toutes ses options ouvertes, a déclaré le secrétaire d’Etat John Kerry après un entretien à Paris avec son homologue français Laurent Fabius.
En attendant, le chef de la maison blanche poursuit sa campagne de persuasion et interviendra lundi soir dans le journal des six principaux “networks” américains.
S’ils ne sont pas unanimes sur le type de réponse à apporter à l’attaque chimique du mois dernier, les pays de l’Union européenne se sont au moins entendus sur le fait que le monde “ne peut rester les bras croisés” et qu’une réaction claire et forte est nécessaire pour empêcher de nouveaux bombardements à l’arme chimique en Syrie.
AVEC LES NATIONS UNIES
Les ministres des Affaires étrangères sont convenus que les informations à leur disposition semblent clairement indiquer que les autorités syriennes sont responsables de l’attaque chimique, a déclaré Catherine Ashton, la représentante diplomatique de l’UE.
“(Le gouvernement syrien) est le seul à posséder des armements chimiques et les moyens de les utiliser dans une quantité suffisante”, a-t-elle ajouté.
Selon Catherine Ashton, les ministres européens des Affaires étrangères se sont félicités de l’engagement de François Hollande d’attendre le rapport des experts de l’Onu avant toute initiative sur la Syrie.
“L’UE souligne (…) la nécessité de tenter de régler la crise syrienne via les procédures des Nations unies”, a-t-elle dit.
L’Allemagne, de son côté, s’est jointe avec un jour de retard sur les autres puissances européennes à un appel lancé lors du G20 de Saint-Pétersbourg en faveur d’une réaction internationale forte à l’utilisation d’armes chimiques en Syrie.
Angela Merkel a expliqué ce retard par sa volonté d’arrêter une position commune au niveau de l’Union européenne avant toute déclaration sur la Syrie.
Fermement opposé à une opération militaire, le pape François a exhorté les dirigeants politiques, lors d’une journée de prières et de jeûne pour la paix en Syrie, à sortir l’humanité de “la spirale de chagrin et de mort”.
Bertrand Boucey et Pascal Liétout pour le service français
Pour une vision alternative sur ce qu’il faut faire en Syrie: Villepin meandre
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Les-contradictions-de-Villepin-sur-la-Syrie-626381
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